jeudi 15 octobre 2015

Près d'un an...

Un an sans billet, sans activité sur ce blog. 

Pourquoi?

Parce que j'ai baissé les bras...

Entre une rencontre avec l'ancienne pédopsychiatre de mon fils - 2h de temps à demander des spécification sur le rapport (ce torchon) et n'avoir que des réponses floues, des '' je ne sais pas '', une perte d'emploi difficile, des symptômes neurologiques chez moi qui m'inquiète mais qui ne sont que dans ma tête selon le neurologue, on réalise à quel point on met notre vie et celle de nos enfants dans les mains d'un système de merde. 

Et j'oublie des choses. 

Et puis il y a eu un déménagement: une nouvelle maison, plus grande pour ma famille, un nouvel emploi, une nouvelle routine, une nouvelle école pour mes enfants...

Mais pas de diagnostic.

Non... parce que j'ai baissé les bras. 

L'ancienne école de mon fils nous encourageait fortement à aller chercher une diagnostic ailleurs, mais l'hôpital à Rivière des Prairies refuse le dossier de mon fils, malgré une référence. Et même si l'ancienne pédopsychiatre a terminé notre dernière rencontre avec un: ''Il se pourrait que je me sois trompé'', je refuse une 2e évaluation en pédopsychiatrie de ma région, et le privé, c'est pas donné...

Et puis Lexie n'a pas encore terminé son évaluation. La raison est simple mais vraiment ordinaire: on a eu enfin accès au centre de réadaptation de notre région; centre qui refuserait ma fille si elle avait un diagnostic d'autisme et serait tout de suite référé au CRDI-TED, alors se serait, encore une fois, de l'attente. Ils ont bien vue des signes d'autisme, mais comme elle n'a pas son diagnostic, ils doivent l'évaluer sur le plan du langage. Après 6 rencontres, ma fille ressort de là avec une confirmation d'un trouble du langage, non spécifique encore, puisqu'elle est très hétérogène sans son développement langagier, avec des pertes et des gains d'apprentissages étranges qui les force à vouloir aller voir plus loin. Évidemment, ils ont vue des troubles de motricités globales et fine, avec une hypotonie encore présente au niveau des hanches, donc on m'a dit que le dossier de ma fille serait envoyé de façon prioritaire en ergothérapie, car ils ont vue des choses qui semblait plus qu'une ''simple'' dyspraxie. Et le trouble du langage, même s'il est modéré-sévère, parce qu'il est hétérogène, (avec une impression d'atteinte sémantique-pragmatique... non pour vrai?!)il n'est pas assez sévère et donc ne rencontre pas tous les critères d'une classe ''communication'', même si son profil langagier démontre un besoin important à ce niveau. Donc, elle a débuté, en août dernier, la maternelle au régulier. Elle sera réévalué en janvier prochain pour voir si le besoin d'une classe communication sera encore présent pour sa première année. Magnifique non? Lisez mon sarcasme ici. Mais bon, je dois me dire qu'elle a au moins été évalué et qu'on sait un peu plus où s'en tenir. Il y a l'ergothérapie maintenant, que j'attends toujours. Vive les dossiers prioritaires...

Ah et puis, ça devient une habitude chez ma grande Alys-Ann: nouvelle fracture, cette fois-ci au poignet... Elle tombe, manque d'équilibre, revient toujours avec une nouvelle ecchymose, ou des éraflures... Pauvre amour...

Quoi qu'il en soit: Life goes on... Je suis fatiguée, épuisée, entre le boulot (de jour, de soir, de nuit et alouette), les rendez-vous, les responsabilités familiales... Je n'ai plus envie de courir après tout. Je n'ai plus envie de justifier tout, de tenter de prouver que je n'ai pas tort... Mais j'ai hâte qu'on finisse par ouvrir les yeux, une fois pour toute.