samedi 21 décembre 2013

Les Mandalas

Noël arrive à grand pas et l'atmosphère familiale dans la maison s'en ressent. Wyliam semble plus émotif, plus sensible. L'anxiété est présente, d'autant plus qu'il a été malade cette semaine; une bronchite et une pneumonie, super équipe pour mettre un petit bonhomme plein d'énergie K.O. Quelques doses d'antibiotique plus tard, il va mieux, mais reste encore fragile. Quant à Lexie, les crises se multiplient, rendant l'atmosphère plus lourde que d'habitude quelques jours avant les festivités. Pas simple, mais on y survie. 

Ce matin, pour se faire un peu de bien, pour se changer les idées, on s'est amusé tous ensemble à colorier des Mandalas. Bon truc pour calmer un peu son soi intérieur et améliorer sa concentration. 

Selon Luc Mariani, le but des mandalas, qui veut dire «cercle» est de nous guider vers l'unité de nous-même. Ils nous aide à dépasser sa dualité, la souffrance, nous rappeler à chaque instant que tout est impermanent, interdépendant, composé, transitoire et surtout nous relier au centre de nous-même, source d'équilibre et de guérison.

Pendant une bonne heure, les enfants, c'est à dire Wyliam et Alys-Ann, ont colorié dans leur petit livre ajusté à leur âge, Lexie, de son côté, s'est plutôt amusé avec les crayons, mais bon, c'est Lexie! Ils ont adorés; je n'aurait pas cru qu'on aurait colorié aussi longtemps. Alys-Ann y mettait abondamment de couleurs, un peu partout; bien représentatif d'elle-même! Wyliam était plutôt structuré, rigide, aucune erreur dans ses séquences et ses choix de couleurs. Il s'est fatigué le premier, la concentration étant de plus en plus difficile. 

C'est des petits matins comme ça qu'on a parfois besoin, se recentrer un peu en famille, l'espace de quelques minutes... À refaire des milliers de fois!



mercredi 18 décembre 2013

La zone grise

La zone grise... vous connaissez?
Celle qui se situe entre le oui et le non, entre le vrai et le faux, entre le bien et le mal... 
Et bien on dirait que Wyliam est fait pour toujours se trouver dans cette zone...

Wyliam a coté limite à l'ADOS. Ce qui veut dire qu'un point de plus il cotait, un point de moins il ne cotait pas. 


La psychologue qui lui a passé l'ADOS croit que c'est dû à son trouble de langage (qui est léger?!) mais la pédopsychiatre ne semble pas complètement de cet avis...




Ce qui ressort de l'ADOS, c'est son manque d'intérêt face à l'autre. Il ne pose pas de question sur l'autre personne, et ce, même si la psychologue lui a souvent ouvert le chemin pour qu'il le fasse. Il n'a nommé aucune émotion sur les images d'un livre, rien dit sur ce que les personnages vivaient etc. Il semblait orienté que sur ses centres d'intérêts: supers héros, bagarres, catastrophes. Elle a d'ailleurs remarqué bien des scénarios de film... Il laisse peu la place à l'autre quand il joue. Il a également démontré de l'autostimulation durant l'évaluation... 

Au début, Wyliam n'avait pas envie de faire cette évaluation; il démontrait beaucoup d'opposition, chose que je vois, pour ma part, rarement

à la maison. Mais peu à peu, la psychologue a réussit à avoir un début de relation avec lui, mais elle s'est vite coupée quand je les ait rejoint après l'évaluation. Elle fut surprise et ce n'est pas bon signe. Elle a également expliqué qu'il était difficile également de garder une conversation avec lui. Il parle peu, de petites phrases simples, sauf quand il est laissé à des jeux libres où là, il parle seul et abondamment. À ce moment, il est capable de faire de plus longues phrases. C'est comme si, quand il se sent écouté, la gêne ou le malaise s'emparait de lui. Mais bref, il ne développe pas les conversations, change souvent celle-ci à ce qui l'intéresse le plus: super héros, bagarres, alouette...


J'ai rencontré la psychologue et la pédopsychiatre dans un bureau. On m'a lu les résultats de l'ADOS comme ça. Je suppose que j'oublie des détails, mais je sais une chose; quand elle expliquait ce qui avait fait en sorte qu'il avait «ramassé» des points, il s'agissait d'éléments que je retrouve souvent à la maison. Ce que j'ai moins aimé, c'est le besoin de rendre un test objectif subjectif. J'entendais: «mais je crois que si je lui referais le test après 2 ou 3 rencontres, il ne coterait plus. C'est à cause de son opposition» (qu'il ne présente jamais sauf en évaluation). «Je crois que c'est à cause de son trouble de langage qui semble assez imposant...»


Justement, parlons-en de ce trouble de langage. Il y a à peine quelques mois, Wyliam a été évalué au privé en orthophonie. Hormis le fait qu'il articule difficilement à cause de sa dyspraxie verbale, au niveau expressif, Wyliam s'en sortait avec une atteinte légère et au niveau réceptif, tout semblait acceptable. Mais voilà que la neurosychologue ainsi que la psychologue trouve que le problème de langage de mon fils prends beaucoup de place. Mais comment un problème de langage niveau léger ferait en sorte qu'il coterait quasi à l'ADOS? Honnêtement, j'ai du mal à comprendre. J'ai appelé la neuropsychologue pour lui en parler, car vraiment, je ne pourrai accepter qu'on me dise que tous ces problèmes de socialisation sont en lien avec un simple retard léger de langage? Mais ensuite, j'ai pensé... Ma petite dernière, Lexie, son orthophoniste m'avait expliqué que Lexie, en évaluation formelle, elle comprenait bien, mais en informelle, c'est-à-dire, en contexte de conversation, c'était autre chose. Très difficile pour elle de comprendre ce qu'on dit... J'ai l'impression que mon fils, c'est pareil. Or, cela n'a pas été évalué chez lui... J'ai donc laissé un message sur la boite vocale de la pédopsychiatre pour lui parler de la pertinence de peut-être l'évaluer en orthophonie à ce niveau...

Elle m'a rappelé en fin d'après-midi, pour me dire que c'était une excellente idée. Elle va s'informer auprès de l'orthophoniste de la clinique TSA du centre hospitalier de la région. Parce que oui, Wyliam sait parler, mais encore faut-il qu'il soit capable de contextualiser...


La psychologue, de son côté, reverra Wyliam dès le 8 janvier, une fois par semaine durant 3 semaines. Elle fera une évaluation affective; connaitre son niveau de connaissance des émotions, les reconnaître chez les autres. Elle observera aussi sa compréhension sociale etc etc... 


Le délais pour avoir une réponse de tout ceci est à la fin février 2014... Le 12 février, ils se rencontrent pour discuter du cas de mon grand et c'est ensuite que j'en saurai d'avantage.

Encore de l'attente, oui. Sur ce côté, ça ne semble pas vouloir changer de si tôt. 





mercredi 11 décembre 2013

Rien de terminé encore...

La pédopsychiatre m'a téléphoné ce matin, sur l'étage où j'étais en stage. J'espérais qu'elle me rappelle, puisqu'elle m'avait laissée un message sur mon cellulaire la veille et que je n'avais pas pu lui poser mes questions...

Elle m'a dit que Wyliam avait coté «limite» à l'ADOS et que la psychologue qui lui a passé le test, selon elle, ne croit pas à un TSA. Elle croit plutôt que tout ses comportements sont dû à sa dysphasie, sa dyspraxie, son TDAH et bla bla bla... multifactoriel qu'elle me dit...

C'est qu'il n'a plus de dx de dysphasie car son langage a évolué trop vite à 5 ans (typique TSA selon l'orthophoniste)....

Et la pédopsychiatre s'attendait à ce que je ne sois pas d'accord avec ça, évidemment. On me dit toujours ça, c'est à cause de ci, ou de ça... mais par contre il fait du flapping, il fait des listes, il soliloque... «C'est un petit cas complexe votre fils madame»...sérieusement?!!!! 

Elle m'a donc dit qu'elle a voulait qu'on pousse plus au fond des choses vue ce qu'elle a vu, elle, dans son bureau et également à cause des réponses de l'ADI-R. Je lui aie dit de téléphoner à la neuropsychologue aussi, parce que l'évaluation intellectuelle de mon fils est typique TSA; problèmes importants au niveau du langage, de l'abstrait et des aptitudes sociales et résultats normaux à ce qui a trait à la logique, mathématique, visuel...

Elle m'a parlé de diagnostic provisoire...

Mais l'ADOS est efficace dans 75% des cas... il n'y a pas que ça qui diagnostique... pourquoi s'en tenir qu'à ce test. Mon fils ne suit pas une ligne droite, alors pourquoi la suivrait-il dans un test standardisé?!

Loin l'idée que je veux que mon fils soit autiste, mais je ne suis pas dupe, je vis avec lui à chaque jour, je le vois agir, ses comportements, ses stéréotypies. Il a besoin d'aide (et moi aussi...) Et sans diagnostic, il n'aura rien rien rien!

Bref, nous nous rencontrons le 17 décembre à 13h00, la pédopsychiatre, la psychologue, mon conjoint et moi... on va discuter de tout cela, des plans de la pédopsychiatre...


Encore de l'attente et aucune réponse...

samedi 7 décembre 2013

Par où commencer...

Je ne sais pas comment amener cet article, Je me sens encore paralysée par les résultats d'hier, de ma journée complète d'hier en fait.

J'avais 2 rendez-vous importants: un en pédopsychiatrie et le deuxième en neuropsychologie. Je m'attendais à avoir les résultats de l'ADOS que mon fils a passé le 20 novembre dernier, mais ce ne fut pas le cas, car la pédopsychiatre n'a pas eu le temps de discuter avec la psychologue qui a fait le test à mon fils. J'étais déçu, ça fais des semaines que j'attends, je suis épuisé d'attendre... Par contre, elle voulait que j'amène Wyliam avec moi, histoire de lui parler un peu et de voir comment il va depuis l'arrêt du vyvanse.

Et elle a vue.
Elle a vue ce que la neuropédiatre a vue, le pourquoi elle lui a passé des tests génétiques sur le X-fragile et sur le Syndrome de Rett. Elle a vue ce dont je parle depuis plus d'un an, le pourquoi, malgré qu'elle ne croit pas une seconde en un TSA chez mon fils, que je continue de douter. 

Elle a vue.
Elle a vue mon fils tourner en rond, elle a vue des stéréotypies, du flapping. Elle a vue mon fils se parler seule, dire des chiffres tout bas, sans raison. Elle l'a vue faire des listes sur des papiers, des listes de symboles, de chiffres. Elle l'a vue fuir son regard, ne parler qu'à moi, nous couper la parole. Elle l'a vue se rouler par terre, avoir plusieurs tics de bouches, de pieds etc etc... elle a vue son comportement, celui que je tentais désespérément de lui expliquer... mais qui avait été diminué par le Vyvanse en le rendant plus calme, mais presque sur un pilote automatique et de plus en plus dépressif à vouloir mourir.

Elle a vue. Et s'est excusée. 
Elle m'a félicitée d'avoir continuer de pousser les choses, de ne pas avoir abandonnée. D'avoir continuée de me fier à mon instinct de maman et d'avoir forcée les choses malgré qu'on me disait le contraire.  Elle m'a dit que j'étais la meilleure maman pour mes enfants, parce que je les connaissais et que malgré les spécialistes, je continuais de les défendre et de vouloir les aider. Elle m'a même dit que la neuropédiatre pensait la même chose que moi, et qu'il ne fallait pas m'abandonner...

Elle a passé l'ADI-R avec moi. Elle a appris des choses, car jamais elle n'avait été plus loin dans le TSA chez mon fils. Elle a écrit beaucoup de notes. Et puis elle m'a dit: il aura de l'aide, on va mettre le doigt sur ce qui se passe. Elle m'a avoué avoir vue des signes de TSA, mais aussi des signes de SGT. Elle m'a dit que c'était soit un, soit l'autre, soit les deux ensemble. Finalement, elle m'a promis qu'elle m'appellerait mardi prochain, après sa rencontre avec la psychologue et qu'elle ferait son possible pour qu'on se rencontre pour donner les résultats avant Noël.

Je suis sorti de ce rendez-vous là avec beaucoup de peine, car j'ai réalisé qu'on ne m'écoutait pas toujours, car elle était surprise des listes que mon fils faisait, alors que je lui avais dit qu'il lui arrivait de faire ce genre de liste à la maison, mais une certaine légerté sur mes épaules, parce qu'enfin, on m'a crut, et on m'a dit que j'étais une bonne maman et que tout ce qui arrivait n'était aucunement en lien avec la compétence parentale. Que ce n'était pas de ma faute, que je faisais ce que je pouvais... Et elle a compris la fatigue que mon chum et moi on éprouvait, d'autant plus que ma petite dernière présente des même types de signes...

Puis j'ai eu mon rendez-vous en psychologie, où j'ai beaucoup pleuré... de peine, de joie... de réalisé qu'enfin, on m'avait écouté et comprise, qu'on avait pris en compte mes paroles, mes sentiments... qu'on s'était excusé... envers moi... qu'une pédopsychiatre s'était excusée... J'étais heureuse d'avoir été capable de lui dire que je m'étais senti abandonné par elle, par l'équipe... que les critiques envers la pédopsy de ma région était fondées... Ma psychologue, qui a une petite fille autiste, est d'une grande aide... je ne sais pas comment la remercier... oui elle fait son job, mais elle l'a fait de façon si exemplaire... 

Mais les nuages se sont assombri en après-midi... avec le rendez-vous en neuropsychologie; où j'avais demandé une évaluation des capacité intellectuelles, exécutives et adaptatives de mon fils. Et également, son impression sur mon grand.

Les résultats sont... essoufflants.
Il faut avant tout dire que mon fils a démontré une opposition importante aux tests, en pleurant et en chiâlant beaucoup. La neuropsy a fait tout ce qu'elle pouvait pour passer le plus de tests possible pour que ça ne me coûte pas trop cher, connaissant mon statut d'étudiante. Mon conjoint s'occupe de faire vivre la maison au complet, l'argent est rare par chez nous, et on fait avec ce qu'on peut. C'est d'ailleurs (et merci maman et papa) mes parents qui ont payé ces tests. Donc, il se pourrait qu'elle n'ait pas réussit à aller au bout des capacités de mon fils, mais elle croit quand même s'être rendu loin...

Dans le rapport, pour vous le résumer un peu:
Observations pendant l'évaluation et les rencontres:
- il entre difficilement en relation
- Bon contact visuel avec la mère, mais plutot fuyant envers elle et un manque de motivation tout au long de l'évaluation. Se plaint beaucoup face à tout cet effort cognitif. 
- Présente une rigidité cognitive

Résultats aux épreuves cognitives: 
(enfant sous Risperdale 0,5 BID)

  • Fonction intellectuel
Niveau global, les résultats sont inférieurs à la moyenne (5 percentile) mais le profil est hétérogènes.


  • Habiletés langagières
- Langage fonctionnel et bonne intelligibilité. 
- Difficulté d'accès lexical (5 percentile) à l'échelle de compréhension verbale
- Vocabulaire inférieur à la moyenne (6,5 percentile). Il élabore peu.
- Niveau des connaissances dans la moyenne faible
- Compréhension des situations sociales est extrêmement faible (0,5 percentile)
- Capacité de raisonnement verbal dans la moyenne (72,2 percentile) 

  • Fonction visuospaciales, visuoconstructives et sensorimotrices
- Les capacités visuelles sont mieux développées que les fonctions cognitives verbales et se situe dans la moyenne (42 percentile) à l'indice de raisonnement perceptif.
- Habiletés visuo-constructives très bien développées (moyenne forte)
- Habiletés de perception visuelle dans la moyenne.
- Le raisonnement logique présenté en suite visuel se situe dans la moyenne forte (76,5 percentile)
- Différence significative avec le raisonnement analogique (moyenne forte) et les habiletés de pensées conceptuelle dans les tâches visuelles (performances extrêmement faibles).

  • Vitesse de traitement de l'information
- Résultat inférieur à la moyenne (7 percentile)
- Sous-test de repérage de symboles (dans la moyenne) très différent comme résultat au sous-test de code )qui met une emphase sur la motricité fine et mémoire à court terme) où les résultats sont inférieurs à la moyenne. Mais l'enfant a un diagnostic de TAC (dyspraxie).
- Toutefois, en tâche plus ludique, les résultats sont dans la moyenne. 

  • Attention
- Vue la faible collaboration du jeune, les capacités attentionnelles n'ont pas été formellement évaluées. Qualitativement parlant, le jeune demeure alerte environ 30 minutes après quoi il démontre des signes de fatigue cognitive et une irritabilité.

  • Fonction mnésique (mémoire)
- Résultat extrêmement faibles à l'indice de mémoire de travail (1 percentile).
- Résultat à interpréter avec prudence car à l'examen des chiffres, à l'endroit c'est réussit, mais à l'envers il refuse de faire car déclare catégoriquement qu'il n'est pas capable. (il n'avait pas réussit non plus en ergothérapie, où il avait tenter l'exercice.

  • Fonctionnement adaptatif
- Résultat plus faible que les résultats obtenus aux échelles cognitives.

  • conceptuel 1 percentile(communication et responsabilité individuelle extrêmement faible et acquis scolaires inférieur à la moyenne)
  • Social 0,5 percentile (loisirs et aptitudes sociales extrêmement faible)
  • Pratique (vie domestique, santé et sécurité extrêmement faible et autonomie inférieur à la moyenne)
- Il est à noter que l'enfant a un diagnostic de TAC (dyspraxie) et qu'il est difficile pour celui-ci de faire certaines tâches domestiques à la maison car il présente des troubles importants de séquences et d'organisation. 

En conclusion: bien que cela ne ressorte pas dans les évaluations en orthophonie, il est clair que le sous-développement des fonctions cognitives verbales affecte le fonctionnement du jeune. Il ne faut pas négliger l'apport du TAC (dyspraxie). Il s'agirait d'un contexte multifactoriel (difficultés au niveau des fonctions cognitives verbales, TAC, difficultés attentionnels, difficultés comportementales et psychiques) qui expliquerait le fonctionnement actuel du jeune.

Recommandations:
- Évaluation COMPLÈTE en pédopsychiatrie pour évaluter une possibilité forte de Trouble du spectre de l'autisme, de Syndrome Gilles de la Tourette, des éléments d'anxiété et des difficultés comportementales.
- Considérant les difficultés comportementales, nous recommandons FORTEMENT que le jeune soit vue en psychologie afin d'augmenter son estime de soi et d'augmenter ainsi son autonomie (et donc augmenter ses comportements adaptatifs).
- Compte tenu de la lenteur d'exécution, le jeune devrait bénéficier d'un tiers du temps supplémentaire pour compléter ses examens.
- Comme le jeune présente des forces évidente au plan visuel, il est important de supporter toute intervention verbale avec du matériel visuel.
- Continuer l'évaluation en neuropsychologie après que ces éléments soient appliqués et lorsque l'enfant sera plus disponible au niveau comportemental.

La neurosycologue m'a également dit que le centre hospitalier de ma région est capable de fournir à mon fils un psychologue et également de réévaluer mon fils avec les mêmes tests utilisé avec elle pour voir si on peut se rendre plus loin dans ses capacités. Elle m'a fortement suggéré d'arrêter de payer de mes poches et de travailler pour que mon fils ait les soins au public. 

Elle tien absolument à ce que je lui donne des nouvelles quant aux résultats de l'ADOS et elle a faxé son rapport à la neuropédiatre et la pédopsychiatre de mon fils. 

Maintenant... j'attends des nouvelles de ses deux là...

Alors voilà... on comprends mieux pourquoi j'ai énormément de peine maintenant, pourquoi je me sens quasi paralysée par la nouvelle. La neuropsychologue m'a dit très honnêtement qu'une personne qui lirait le rapport rapidement croirait que mon fils a une déficience intellectuelle; il en est pas très loin, certes, car c'est grâce à ses capacité visuelles qu'il n'est pas classé dans une déficience, mais dans le fond, on n'utilise pas pleinement les capacités intellectuelles de mon fils de la bonne façon. Il a besoin de support visuel. Présentement, il s'en sort bien car en premier cycle du primaire, le visuel a encore beaucoup sa place, mais cela diminuera et mon fils écopera sévèrement rendu au 2e cycle. Il a besoin de pictogramme, il a besoin d'ordinateur ou de tablette! Aidons-le!!!!!!!!!!!!!
















dimanche 1 décembre 2013

Réponse à l'amie de M. Foglia

C'est rare que j'ai envie de faire ça. Mais là là, possiblement que ma limite est atteinte (elle l'est probablement déjà depuis fort longtemps, je dois le dire, de gens qui se croient au dessus de tout parce qu'ils ont le gros bout de la belle plume, honte à la Presse présentement). 

Voici le titre de ce fameux texte: La petite enfance par M. Foglia

Mais c'est quoi ce bordel?!
Si vous êtes si contre le fait d'envoyer des enfants de moins de 3 ans à la garderie, qu'attendez-vous de réveiller le gouvernement pour faire en sorte que les mères puissent rester avec eux à la maison, au lieu de retourner au travail pour faire vivre ce bon vieux Québec? Pourtant, ça se voit bien ailleurs? (Suisse, Finlande!) Selon le nombre d'enfants en plus! Mais non, ici, on préfère chiâler plutôt que d'agir, et faire sentir mal les parents qui doivent faire ce lamentable choix d'envoyer les enfants dans les garderies à sept piastres, comme vous dites si bien!

Mais le PIRE, ce n'est pas ça! non!

Elle n’a jamais vu autant de cas d’autisme. Autant d’Asperger. Autant d’enfants avec toutes sortes de problèmes de développement, problèmes d’apprentissage du langage, d’apprentissage de la propreté, surtout chez les garçons. Des petits garçons encore aux couches à 4 ans, c’est pas rare. Les garderies ont plus de tables à langer qu’elles n’en ont jamais eu…

Ma chère «amie de M. Foglia», mais où est dont votre diplôme de psychoéducatrice? ahh vous en avez pas? Ah et bien peut-être un d'éducatrice spécialisée? non plus? Ne me dites pas que vous être pédopsychiatre (et que vous préférez rester avec ces jeunes enfants abandonnés par leur parent en garderie à sept piastres plutôt que de faire le gros salaire dans une hôpital et être de celle qui va porter son enfant dans un endroit en trop grande surstimulation durant 50 heures semaines... comme s'ils ne dormaient pas au moins 1h par jour... ha ha, moi aussi sais faire des blagues ironiques). Non non, depuis plus de 25 ans, vous êtes éducatrices, probablement une bonne éducatrice, mais ce n'est surement pas moi qui irait porter mes enfants avec du tylenol chez vous. 
Non, vous n'êtes pas spécialiste. Et vous semblez ne rien savoir sur l'autisme sur la dysphasie, la dyspraxie etc. «La quoi?» Les troubles dys madame l'éducatrice. Non vous ne vous y connaissez pas pour dire de telles âneries. mais vous savez chiâler contre tout par contre. Ah ça c'est facile. Mais la vie de parents d'enfants différents, alors ça non, c'est pas facile. Pas facile parce que déjà en partant, on entend des stupidités comme le texte de M. Foglia (et tout ceux qui y croient) et parce qu'on doit puiser des forces à travers les innombrables raison de culpabilités qu'on se cherchent sur nous-même pour essayer de comprendre pourquoi notre (ou nos) enfants ont tant de difficultés, et pourquoi, nous parents, avons tant de peine à ne pas savoir comment les aider. Pas facile parce qu'on apprend sur le tôt, ou le tard, qu'on est porteur d'un gène stupide qui brise nos rêves d'enfants parfaits, pas facile parce qu'on est fatigué, épuisé, de courir entre le travail, les rendez-vous à l'hôpital, dans des centres, au privé (et il faut bien travailler pour les payer, ses rendez-vous là, parce que cher papa le gouvernement ne nous permet pas d'avoir accès à des services au public pour certains, alors par chance, il y a des garderies à sept piastres). Pas facile parce qu'on est parfois à bout des crises, des rigidités, des comportements perturbateurs de nos petits amours à la maison, à l'école, dans les épiceries (où l'on se fait sortir parce que notre enfant fait peur aux clients)... Bref. Capich

Juste pour finir, parce que ça vaudra surement la peine de te le faire savoir: On est plus évolué qu'il y a 25 ans, quand tu commençais ton travail d'éducatrice. Aujourd'hui, on dépiste mieux, on comprends mieux, on tente d'aider les enfants, dans la mesure du possible, le plus tôt possible pour que l'enfant puisse développer son plein potentiel de sa capacité malgré l'handicap. Ça, ça veut dire, chère amie de M. Foglia, que les cas de dépistage augmentent, qu'il y a de plus en plus de diagnostic car on arrive à mieux les discerner. Donc non, il n'y a pas plus d'autisme, il y en a juste plus qui sont «trouvé» et par chance non? Car, probablement que cela, tu ne le sais pas non plus, mais c'est en bas de 6 ans que tout ce joue, et encore plus lorsqu'il s'agit d'autisme. 

Alors voilà ma réponse à ce texte bidon. Au lieu d'écrire ce genre de texte inutile et rempli d'incohérence, au lieu de faire sentir les parents coupables encore plus qu'ils se donnent l'impression présentement, cherchez dont une bonne façon de donner plus de services aux enfants avec des troubles de développement...