dimanche 14 septembre 2014

Trop

Une autre semaine qui commence; encore 3 jours de boulot...

Et c'est pas que ça va super bien au travail.
Je suis trop lente, désordonnée, avec des difficultés d'organisation, à voir les priorités, sans oublier la concentration qui est plutôt difficile...

C'est pas que je ne veux pas, au contraire, je m'efforce, je m'efforce tellement si vous saviez...
Je ne communique pas assez avec mon équipe. Je manque de confiance, je manque de leadership. Bref, c'est lourd.
On m'observe, on me surveille. On cherche même des poux et on m'a même accusé de ne pas avoir donné une médication importante ou de ne pas avoir signée dans le profil pharmaceutique de mon patient après lui avoir donné, alors que je l'avais bel et bien donné et signé. On avait regardé à la mauvaise place, ce qui aurait pu causé une erreur grave de surdosage à cause de leur erreur... pas la mienne. Mais on ne s'excuse pas. Non, on fait pas ça ici.

Et puis il y a cet examen de l'ordre qui s'en vient. L'OIIQ. Dans 6 jours. 600$ qu'il a coûté. J'ai étudié mais trop peu, car je n'avais pas assez la tête a ça. Avec tout ce qui se passe au travail (situation en partie responsable de mon congé de maladie des dernières semaines), avec les enfants... Un examen de 9 heure. Je serai la seule responsable si je ne le réussis pas.

Et tant qu'à parler de ce qui me tracasse, parlons de ce test micropuce en génétique de Lexie, passé le 10 juillet dernier. Toujours pas de nouvelles, ça fait déjà 2 mois de ça. On dépasse le temps normal d'attente. Alors les archives ont téléphonées au centre où ils sont supposément au courant des tests génétiques, et le micropuce n'est toujours pas prêt parce que le centre hospitalier de ma région fait un test supplémentaire dessus. 

«s'ils trouvent un changement génétique et ils ne sont pas certains de l'implication de ceci, ils vont tester les parents pour voir si c'est hérité. Dans d'autres cas, ça peut être pour confirmer ou préciser un résultat, par exemple s'ils voient qu'il y a une partie du chromosome qui manque près d'un gène important, ils pourraient faire d'autres analyses pour préciser où la délétion commence.» Voilà ce que la conseillère en génétique me répond.

On me promet des réponses cette semaine, juste à temps pour l'examen de l'Orde, de quoi me laisser bien concentrer à ma tâche. Je déteste cette incertitude et encore plus cette attente. C'est trop d'un coup. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire