dimanche 1 décembre 2013

Réponse à l'amie de M. Foglia

C'est rare que j'ai envie de faire ça. Mais là là, possiblement que ma limite est atteinte (elle l'est probablement déjà depuis fort longtemps, je dois le dire, de gens qui se croient au dessus de tout parce qu'ils ont le gros bout de la belle plume, honte à la Presse présentement). 

Voici le titre de ce fameux texte: La petite enfance par M. Foglia

Mais c'est quoi ce bordel?!
Si vous êtes si contre le fait d'envoyer des enfants de moins de 3 ans à la garderie, qu'attendez-vous de réveiller le gouvernement pour faire en sorte que les mères puissent rester avec eux à la maison, au lieu de retourner au travail pour faire vivre ce bon vieux Québec? Pourtant, ça se voit bien ailleurs? (Suisse, Finlande!) Selon le nombre d'enfants en plus! Mais non, ici, on préfère chiâler plutôt que d'agir, et faire sentir mal les parents qui doivent faire ce lamentable choix d'envoyer les enfants dans les garderies à sept piastres, comme vous dites si bien!

Mais le PIRE, ce n'est pas ça! non!

Elle n’a jamais vu autant de cas d’autisme. Autant d’Asperger. Autant d’enfants avec toutes sortes de problèmes de développement, problèmes d’apprentissage du langage, d’apprentissage de la propreté, surtout chez les garçons. Des petits garçons encore aux couches à 4 ans, c’est pas rare. Les garderies ont plus de tables à langer qu’elles n’en ont jamais eu…

Ma chère «amie de M. Foglia», mais où est dont votre diplôme de psychoéducatrice? ahh vous en avez pas? Ah et bien peut-être un d'éducatrice spécialisée? non plus? Ne me dites pas que vous être pédopsychiatre (et que vous préférez rester avec ces jeunes enfants abandonnés par leur parent en garderie à sept piastres plutôt que de faire le gros salaire dans une hôpital et être de celle qui va porter son enfant dans un endroit en trop grande surstimulation durant 50 heures semaines... comme s'ils ne dormaient pas au moins 1h par jour... ha ha, moi aussi sais faire des blagues ironiques). Non non, depuis plus de 25 ans, vous êtes éducatrices, probablement une bonne éducatrice, mais ce n'est surement pas moi qui irait porter mes enfants avec du tylenol chez vous. 
Non, vous n'êtes pas spécialiste. Et vous semblez ne rien savoir sur l'autisme sur la dysphasie, la dyspraxie etc. «La quoi?» Les troubles dys madame l'éducatrice. Non vous ne vous y connaissez pas pour dire de telles âneries. mais vous savez chiâler contre tout par contre. Ah ça c'est facile. Mais la vie de parents d'enfants différents, alors ça non, c'est pas facile. Pas facile parce que déjà en partant, on entend des stupidités comme le texte de M. Foglia (et tout ceux qui y croient) et parce qu'on doit puiser des forces à travers les innombrables raison de culpabilités qu'on se cherchent sur nous-même pour essayer de comprendre pourquoi notre (ou nos) enfants ont tant de difficultés, et pourquoi, nous parents, avons tant de peine à ne pas savoir comment les aider. Pas facile parce qu'on apprend sur le tôt, ou le tard, qu'on est porteur d'un gène stupide qui brise nos rêves d'enfants parfaits, pas facile parce qu'on est fatigué, épuisé, de courir entre le travail, les rendez-vous à l'hôpital, dans des centres, au privé (et il faut bien travailler pour les payer, ses rendez-vous là, parce que cher papa le gouvernement ne nous permet pas d'avoir accès à des services au public pour certains, alors par chance, il y a des garderies à sept piastres). Pas facile parce qu'on est parfois à bout des crises, des rigidités, des comportements perturbateurs de nos petits amours à la maison, à l'école, dans les épiceries (où l'on se fait sortir parce que notre enfant fait peur aux clients)... Bref. Capich

Juste pour finir, parce que ça vaudra surement la peine de te le faire savoir: On est plus évolué qu'il y a 25 ans, quand tu commençais ton travail d'éducatrice. Aujourd'hui, on dépiste mieux, on comprends mieux, on tente d'aider les enfants, dans la mesure du possible, le plus tôt possible pour que l'enfant puisse développer son plein potentiel de sa capacité malgré l'handicap. Ça, ça veut dire, chère amie de M. Foglia, que les cas de dépistage augmentent, qu'il y a de plus en plus de diagnostic car on arrive à mieux les discerner. Donc non, il n'y a pas plus d'autisme, il y en a juste plus qui sont «trouvé» et par chance non? Car, probablement que cela, tu ne le sais pas non plus, mais c'est en bas de 6 ans que tout ce joue, et encore plus lorsqu'il s'agit d'autisme. 

Alors voilà ma réponse à ce texte bidon. Au lieu d'écrire ce genre de texte inutile et rempli d'incohérence, au lieu de faire sentir les parents coupables encore plus qu'ils se donnent l'impression présentement, cherchez dont une bonne façon de donner plus de services aux enfants avec des troubles de développement...

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