mardi 26 novembre 2013

La relation d'aide

« Lorsque nous ressentons le besoin de nous confier ou de demander de l'aide, nous choisissons avec soin (ou pas malheureusement) notre interlocuteur. Nous évitons les personnes trop catégoriques qui nous inondent de conseils et nous règlent notre problème en deux temps trois mouvements, celles qui nous prennent en pitié ou qui pensent nous consoler en nous disant que notre problème n'est pas si grave, que «tout va s'arranger avec le temps» ainsi que celles qui nous racontent plutôt leurs difficultés personnelles: nous recherchons une personne compréhensive, une personne empathique.» Guide d'apprentissage de la relation d'aide, Odette Patenaude.

Cette aide... cette fameuse aide que nous recherchons parfois... Il arrive qu'on ait juste envie de sortir le «méchant» qui nous hante pendant une journée (une semaine, un mois...) il arrive que nous avons juste besoin d'être recentré, d'être écouté, d'être compris. C'est pas simple, c'est vrai; rien est écrit sur notre front et les gens doivent parfois jouer à la devinette... Je l'avoue, c'est parfois compliqué, et certaines fois, on ne se comprend pas nous même.

Mais revenons au but principal: la relation d'aide.

Pourquoi certaines personne ressentent le besoin de nous trouver rapidement la bonne raison? Croyez-vous que, lorsqu'on finit par parler de ce qui nous tracasse, c'est qu'on a été incapable de chercher de notre côté? Pourquoi d'autres osent donner des conseils de bases du comment punir son enfant ou comment le récompenser ou « tu sais le renforcement positif est excellent! Je le sais, c'est ce que je fais!» Ce pourrait-il que notre enfant ne soit PAS pareil? Ce pourrait-il que nous, maman, soyons épuisé des crises, des nuits difficiles, des incompréhensions, des comportements perturbateurs de ses enfants? Mais pas des petites crises du «non» effarouché qu'on lance ici et là de temps en temps à son enfant qui n'écoute pas ou qui veut dont un 3e biscuit... non non, on parle de crises de colère, d'hurlement, de rage etc... Se pourrait-il qu'on soit si dépassé par les événements, qu'on ait tout essayé, mais que là, présentement, on en peut plus et qu'on a besoin d'aide? 

Ce pourrait-il également que nous vivions tous des problèmes, mais qu'il n'est aucunement important de calculer la souffrance de chacun? Que le problème d'une personne ne soit pas moins prenant pour une personne qu'un autre qui vit autre chose? Pourquoi cette comparaison? pourquoi cette espèce de «je vis bien pire que toi» ? Honnêtement, si vous voulez faire ce fameux concours du qui vit pire que l'autre, je laisse la médaille, honnêtement, je n'accrocherais pas ça à mon mur...
Et puis, pour finir, ce pourrait-il que ça ne soit pas du tout le temps de parler de vous? que l'autre, que vous avez invité à prendre un café, ou que vous avez décidé de sortir de la maison pour qu'elle puisse respirer autre chose qu'une atmosphère anxiogène parce que vous la sentiez triste et découragée, ait besoin de parler d'elle un peu? 

Je sais, je sais, on chiâle... je chiâle. La plupart du temps, je comprends, les gens fond ce qu'ils peuvent et tente tant bien que mal de nous remonter le moral, d'amoindrir notre tristesse. Je sais tout ça. 

L'empathie: comprendre le monde de l'autre personne, en percevant son expérience comme elle la perçoit et lui communiquer cette compréhension; exprimer que l'on comprends son expérience, ses sentiments et ses comportements....

On ne peut pas comprendre à 100%... mais essayer du moins, c'est déjà bien... 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire