lundi 21 octobre 2013

Sa première année

J'ai rapidement appris que la santé de certains bébés étaient plus fragile que d'autres. Pour la première fois, j'ai réussi à allaiter; ma grande fierté, je voulais tellement allaiter mes deux derniers enfants, mais la santé avait été difficile et je n'avais pas réussis. Mais avec Lexie, si on oublie le fait que je devais la déshabiller à chacun des boires pour bien la réveiller afin qu'elle se nourrisse bien, tout était simple. 

L'allaitement est un bon coup de pousse pour la santé de l'enfant, mais chez Lexie, j'ai l'impression que ce n'était pas suffisant.

À 5 jours de vie, Lexie eu une échographie pour évaluer ses reins. l'inquiétude débuta rapidement: Lexie présentait une hydronéphrose grade IV sur le rein droit et grade III sur le rein gauche. Je devais donc surveiller tout signes d'infections urinaires et dès la moindre fièvre, je devais monter direct à l'urgence où la néphropédiatrie prendrait en change ma fille rapidement. 


Ensuite, à 2 mois de vie, ma petite «poule» est hospitalisée pour une pneumonie et 2 otites. Comme elle n'avait pas uriné de la nuit et qu'elle pleurait étrangement et qu'elle toussait, j'ai cru bon de la monter à l'urgence. J'avais bien fait. La fièvre débuta le soir même mais par chance, on savait la raison. Elle y est resté 4 jours et on termina les antibiotiques à la maison.

À 3 mois, Lexie passa des tests pour ses reins. La néphrologue voulait savoir si la petite faisait du reflux au niveau des reins, ou si elle faisait de la rétention urinaire. Une cystologie qu'on appelle. 

Mais 2 jours plus tard, revoilà de la fièvre. Je monte rapidement à l'urgence où on diagnostique une pyélonéphrite (infection rénale) créée par le test fait 2 jours auparavant. 7% de chance que le test cause une infection; évidemment, Lexie devait en faire partie. Encore 4 jours d'hospitalisation et antibiotique par la bouche par la suite.

à 4 mois, en plein été, la journée était chaude et Lexie était plutôt endormi. Probablement la chaleur que je me disais. Elle buvait quand je lui donnais le sein, je ne m'inquiétais pas outre mesure. Mais le soir, je n'arrivais plus à la réveiller pour l'allaiter. Elle n'avait pas pleuré de la journée. Je m'inquiète et je monte une fois de plus à l'urgence. Mais cette fois-ci, l'anxiété était élevée. Dès que j'explicai la situation à l'infirmière du triage, elle fit les signes neurologiques à ma fille. Aucune réaction, ni à la voix, ni au touché et ni à la douleur. Elle me dit de la suivre rapidement et on transporta ma fille en salle de réanimation où une équipe médicale attendait ma petite poule. On lui mit de l'oxygène, on lui installa des sites veineux, des prises de sang... et je passai au grand questionnaire de la-maman-qui-cache-peut-être-quelques-chose-de-grave... Est-ce que je l'aurais brassé? Est-ce que je l'aurais échappé? Est-ce que je l'aurais laissé à une personne non digne de confiance? Est-ce que mes deux grands auraient pu lui mettre des médicaments dans la bouche? Est-ce que j'ai pris de la drogue, alcool, médications fortes? Oui lui fit un bilan sanguin complet, un scan cérébrale et une ponction lombaire. Ma fille fut transféré aux Soins Intensifs pédiatriques. Elle s'y réveilla après 2 inhalations de Ventolin. Et moi, je dormi loin de ma fille à coté d'un bain, faute d'espace dans les Soins intensifs. 

Finalement, on aura pas sur ce qui s'était produit et on m'y la faute de cette altération de l'état de conscience sur 2 minuscules otites. Mais une pédiatre, super gentille, n'y cru pas une seconde et voulu suivre ma fille 6 mois. Surtout lorsque je lui avais exprimé le fait que ma puce était en retard dans son développement moteur ne levait pas encore sa tête, ne la tenait pas bien non plus. Elle avait une asymétrie au niveau de la bouche lorsqu'elle pleurait ou souriait. Mais le suivi ne donna pas plus de réponse et aucune autre altération de l'état de conscience se présenta. 

Je passe rapidement le restant, puisqu'on parlera d'otites à répétition et de faux-croup qui demanda quelques fois des petites visites à l'urgence pour recevoir des corticostéroïdes...


Donc, déjà pas de tout repos!



 

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